Le Business des maisons de retraite sur France 5 : ce soir on regarde la télé

Publié le par Orgris

Quand la Bourse s'invite dans les maisons de retraite,

ce sont les familles et les soignants qui payent le prix fort.

On a coutume de dire que les seniors en maison de retraite n’intéressent plus personne. Aujourd’hui, ils sont pourtant au centre d’un marché florissant où de grands groupes font fortune. Enquête de santé ouvre ce dossier brûlant avec le documentaire La Ruée vers l’or gris, un débat en direct et les réponses aux SMS des téléspectateurs.

 


Note : les réalisateurs ont pris le terme or gris dans le sens libéral de "silver économy".

Nous regrettons cette utilisation négative,  juste dénonciation;,mais qui contre le sens positif qui lui est donné dans notre projet. Nous avons choisi le terme Or Gris pour donner une représentation positive des seniors, valoriser leur rôle social, leur fonction de transmission, leurs apports dans la vie locale. Nous applaudissons la dénonciation, mais regrettons le choix du terme.


Attention, dans cette ionformation Au royaume de l’or gris, les action­naires des maisons de retraite privées sont rois. La « ruée vers l’or gris » est d’ailleurs le nom donné à cette nouvelle course aux profits dont les seniors sont les poules aux œufs d’or. La réalisatrice Magali Cotard commence son investigation dans les Alpes-Maritimes, département de France où les grands groupes privés se sont le plus implantés. Décor chaleureux et coloré, chambres individuelles spacieuses… Des prestations dignes d’un hôtel trois étoiles, que toutes les familles n’ont pas les moyens de s’offrir. Dans le reste de la France, les établissements publics sont pour l’heure encore majoritaires dans ce secteur, avec généralement des listes d’attente interminables. Ainsi, le privé, au départ réservé à une clientèle aisée, est devenu le seul recours pour de nombreuses familles prises au dépourvu, quitte à ce qu’elles y laissent les économies de toute une vie. Pour ces groupes, qui réalisent des marges confortables, pas d’états d’âme : les personnes âgées sont des clients qu’il faut séduire, un placement sans risque pouvant rapporter gros.

      Les nouvelles lois du marché

Quelles sont les différences majeures entre le privé et le public pour les pensionnaires, le personnel et les familles ? La qualité des soins est-elle proportionnelle aux tarifs pratiqués par les établissements ? Comment fonctionnent les sites Internet des sociétés de «placement» ? Cette Enquête de santé met les pieds dans le plat et aborde tous les aspects du problème : la pression sur les salariés au sein des groupes, le parcours du combattant des familles pour obtenir une place, les choix politiques des élus locaux. Avec, en toile de fond, une question primordiale : quel sens ont encore la mission de service public et la solidarité nationale face à la loi du marché ?

Stéphanie Thonnet

Magazinede Magali Cotard , Production France Télévisions / Pulsations
sur France 5 Mardi 6 décembre 2011 à 20.35 (inédit) 

http://www.france5.fr/et-vous/France-5-et-vous/Les-programmes/LE-MAG-N-49-2011/articles/p-10225-Le-Business-des-maisons-de-retraite.htm

 


Points de vue :

« La population demande qu’il y ait des maisons de retraite à des prix abordables. Or, les seuls établissements qui peuvent avoir des prix abordables sont ceux du secteur public. » Gérard Brami, directeur d’une maison de retraite publique dans les Alpes-Maritimes
« Nous considérons que la personne est un consommateur à qui nous délivrons une prestation de services. On n’est pas dans la notion de service public pour l’usager mais de service qualitatif pour un client. » Florence Arnaiz-Maumé, présidente du Synerpa, Syndicat des établissements privés pour personnes âgées
« Quand on dit que les vieux coûtent cher, en fait ils coûtent cher surtout à eux-mêmes et à leur famille, et c’est ça qui est choquant. Pourquoi ces dépenses, motivées par une demande et des besoins en soins, ne sont-elles pas prises en charge par la protection sociale et la collectivité ? Voilà le fond du débat. » Alain Villez, consultant spécialiste des maisons de retraite associatives
« Nous avons mis beaucoup de temps dans notre association à nous décider à aller voir un organisme de placement. C’est bizarre de choisir ce métier-là et d’en arriver à ça, à cette espèce de commercialisation. » Christelle Justes, directrice d’une maison de retraite en Ile-de-France
« Ces groupes sont rentables et restent des placements sûrs. (…) Parmi les cinq plus gros, trois sont cotés en Bourse. Je connais peu de secteurs dans le domaine de la santé qui ont des marges de progression de leur chiffre d’affaires de 25 %. C’est un créneau très porteur. » Fanny Guinochet, journaliste à Challenges

Quelques chiffres

• Personnes dépendantes d’ici à 2040 : 1,2 million.
• Retraite moyenne des Français : 1  200 
euros mensuels.
• Coût moyen mensuel d’une place dans une maison de retraite : 1 400 euros dans le public et 2 100 euros dans le privé. 80 % des personnes âgées ne peuvent pas payer ce qui reste à leur charge.

 

 

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C
Notre projet est de construire la première<br /> MAISON DE RETRAITE ACTIVE au monde, 100% autosuffisant en énergie, eau, et intergénérationnelle. 
Les retraités auront la possibilité suivant leurs désirs de jardiner, de participer à la<br /> préparation des repas. 
De plus les retraités auront la possibilité de créer des ateliers (pièces adaptées à ces effets dans la maison) afin d'inviter la population, de transmettre leur savoir<br /> avant qu'il ne soit perdu. 
 Toute la structure sera accompagnée par des plus jeunes (étudiants ou non) qui habiterons sur place (pour un temps déterminé ou non), en échange de coup de main suivant<br /> leur désir aux jardin, ateliers, ménage, entretien des locaux, gardiennage, relationnel... 
Dans le but d'un loyer modéré, d'une fin de vie non passive et déprimante, d'un échange constant avec le<br /> reste de la population. Nous recherchons des collectivites pretent a s'investir ds ce projet cielterremonde@gmail.com
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