Transmettre son expérience et rester actif

Publié le par Orgris

C’est le credo de ces nouveaux bénévoles qui ont décidé d’utiliser leurs compétences professionnelles pour continuer de donner du sens à leur vie.
transmettre son expérience et rester actif

Contents de quitter l’entreprise mais nostalgiques de l’activité professionnelle, les retraités d’aujourd’hui se sentent trop jeunes pour arrêter de contribuer à l’activité économique du pays. Depuis le début des années 80, plusieurs associations de bénévolat économique se sont constituées en France (Agir, Ecti, Pivod, Egee…). Elles regroupent plus de 20 000 retraités, principalement des hommes appartenant aux classes moyenne et supérieure, qui ont envie de transmettre leur expérience.

“La transmission du savoir est un des éléments importants du bénévolat économique. Elle s’explique par un fort sentiment de disqualification, surtout pour les pré retraités. Ils éprouvent le besoin de montrer que leurs connaissances ne sont pas obsolètes et qu’elles peuvent servir aux jeunes”, explique Monique Legrand, maître de conférences en sociologie à l’université de Nancy II. Ancien directeur de la communication d’un grand groupe de presse, Gilbert Camilleri a découvert l’Entente des générations pour l’emploi et l’entreprise (Egee) un peu par hasard : “En naviguant sur leur site, j’ai vu qu’ils recherchaient quelqu’un pour s’occuper de la communication de l’association ; je venais de partir à la retraite… Voilà comment je suis entré à l’Egee.” Ici, pas de costume- cravate, pas de rapports hiérarchiques, personne ne risque d’être mis à la porte… “Certains ont du mal à se défaire des bonnes vieilles habitudes !”

L’Egee a pour principe de ne pas concurrencer les actifs, en répondant exclusivement à la demande de gens ne pouvant pas faire appel à un cabinet de consultants. Les 2 500 conseillers bénévoles répartis dans toute la France sont essentiellement des cadres et des anciens chefs d’entreprise. Ils interviennent sous forme de missions ponctuelles pour aider des créateurs, des personnes souhaitant se reconvertir et des jeunes à la recherche d’un emploi. Au fil des années, cette dernière activité est devenu le “coeur de métier” des conseillers Egee.

Gilbert Camilleri constate que les conseillers de l’Egee prennent un véritable plaisir à transmettre leur savoir-faire. Enfin, au-delà des gratifications personnelles, il s’agit d’accepter de se mettre de côté pour laisser très concrètement la place aux jeunes..

jeudi 31 juillet 2008, par La rédaction Senior plus

http://www.seniorplus.fr/patrimoine/travail/apres-la-retraite/transmettre-son-experience

 contacts : Egee, tél : 01 47 05 57 71, email : webegee@free.fr, site :  www.egee.asso.fr

À LIRE : La retraite,une révolution silencieuse, Monique Legrand, éd. Erès, 25€

C'est drôlement bien, mais ça manque de femmes !!

Mais qu'est ce qu'elles font  ?  :

Elles s'occupent de leurs petits enfants, de leur vielle maman, de leur belle mère ?

Elles constituent le gros paquet des  aidants naturels…  (on devrait dire aidantes…)

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B
<br /> Bonjour,<br /> <br /> Dans la logique du plan senior, une initiative intéressante existe pour leur offrir de nouvelles opportunités : il s’agit du site www.bitwiin.com. Le 1 er site en France où des seniors qui<br /> souhaitent continuer une activité peuvent proposer leurs compétences auprès d’employeurs (employeurs, particuliers ou association).<br /> <br /> Pour en savoir plus, je vous laisse jeter un œil sur ce site : http://www.bitwiin.com.<br /> <br /> Sarah<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Oui, c'était bien, c'était une belle idée...mais aujourd'hui...je suis contre pour les raisons suivantes :<br /> - Leurs services entrent directement en concurrence avec les professionnels (dont je suis) qui vendent leurs prestations de TRE (techniques de recherche d'emploi) dans les centres de formation et<br /> autres organismes d’éducation. Ils sont aussi sur le même créneau que les organismes d’aide à la création d’entreprise agréés, qui sont parfois des travailleurs indépendants.<br /> - Comme tu l'as relevé, ça manque de femmes et si le travail et l'économie restent une affaire d'hommes, nous ne sortirons jamais de la crise. Ils sont trop dans la compétition et pas assez dans la<br /> coopération. Au regard des représentant du Conseil d’Administration, j’ai un doute sur la place donnée aux femmes dans leur organisation.<br /> - Et puisqu'il s'agit de "travail" de retraités, qui sont capables de générer des ressources, pourquoi ne pas en faire bénéficier les + de 50 ans qui galèrent pour trouver quelques prestations sur<br /> les mêmes créneaux, en les embauchant en contrats aidés par exemple….<br /> <br /> <br />
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