VIEILLIR HEUREUX, UN DÉFI À RELEVER ENSEMBLE Une nouvelle étude de l’Observatoire Spinoza

Publié le par Or gris : seniors acteurs des territoires, dans une société pour tous les âges

Au-delà de l’inéluctable vieillissement, que pouvons-nous faire pour nous permettre de vieillir plus heureux ? Aujourd’hui, les personnes de plus de 60 ans représentent 1/4 de la population française et pourraient en représenter 1/3 en 2040 Santé Publique France). Bien vieillir constitue donc un sujet de mobilisation prioritaire sur lequel il faut agir et interpeller. Nos aînés font les frais d’une discrimination généralisée parce qu’ils sont “vieux” alors que la vieillesse, pilier essentiel de toute société, représente une richesse pour tous.

Pour changer de regard sur nos aînés, transformer l’imaginaire collectif autour de la vieillesse et tracer la voie d’une société de tous les âges, l'Observatoire Spinoza (la branche recherche de la Fabrique Spinoza), soutenu par l’Agirc-Arrco, publie une étude scientifique qui revalorise la vieillesse dans ses habitudes de vie et ses relations, chez soi ou dans sa ville, dans son travail ou ses loisirs, dans ses émotions et ses espoirs, et recense les nouvelles approches et innovations en faveur du vieillir heureux.

Cette méta-étude* montre la nécessité de lutter contre les stéréotypes et préjugés, énonce des propositions sociétales inspirantes à destination des seniors, de la société civile, des décideurs économiques et politiques, et démontre, chiffres, recherches et exemples à l’appui, que la vieillesse peut être active, joyeuse et citoyenne.

Elle propose une approche différente de la vieillesse en s’appuyant sur les sciences du bonheur (expertises transdisciplinaires), l’innovation sociétale (inspirations et dispositifs dans les différentes sphères de la vie) et l’expérience citoyenne (témoignages et aspirations). 

78% des Français redoutent de vieillir et ce alors même que l’on vieillit plutôt bien en France puisque seuls 8% des plus de 60 ans et 20% des plus de 85 ans sont dépendants. Cette étude invite à changer de regard sur la vieillesse et promouvoir des stratégies d’épanouissement spécifiques aux aînés pour vieillir heureux et construire une société de tous les âges.
Cette étude a été réalisée par avec pour partenaire majeur l’Agirc-Arrco, pour partenaires officiels Le département du Var, le département de l’Isère, la fondation Delta Plus, Groupe SOS Seniors, et le Réseau AMA-Sérénya et pour partenaires pionniers Snadom, l’Institut Transdisciplinaire d’Etude du Vieillissement (ITEV), MonSenior et Mobilians.

 

Résumé 

Dans quelle mesure une vie vieille et épanouie est-elle possible ? Dans une société qui jongle du jeunisme à l’âgisme, il est nécessaire de lutter contre les stéréotypes et préjugés qui enrobent et ternissent la vieillesse influençant notre avenir, notre santé physique, mentale, capacité mnésique et volonté de vivre, et jusque dans notre espérance de vie. Au-delà de l’inéluctable vieillissement, peut- on également inscrire du désirable ? Pour transformer l’imaginaire collectif autour de la vieillesse et tracer la voie d’une société de tous les âges, cette étude revalorise la vieillesse du quotidien, dans ses habitudes de vie et ses relations, chez soi ou dans sa ville, dans son travail ou ses loisirs, dans ses émotions et ses espoirs. Il est temps d’accompagner l’accroissement exponentiel de la transition démographique, d’agir pour que les synonymes de vieillesse ne soient pas seulement déclin, sénescence et agonie mais aussi expérience, sagesse ou amour. La vieillesse peut être active, joyeuse et citoyenne.

En savoir plus 

Quel chemin pour une vieillesse harmonieuse ?

  • Tout d’abord, une invitation à réinterroger les notions de vieillir et de vieillissement afin de confronter la vieillesse aux différents regards et classifications existantes, issus de la biologie, des concepts sociaux, culturels, et d’épanouissement, dévoiler et dépasser les stéréotypes et préjugés sur la vieillesse (Partie 1).
  • Ensuite envisager les différents espaces de vie pour tracer un chemin incarné dans son logement et son territoire : entre la question du maintien à domicile et du réenchantement des EHPADs, nous dresserons une typologie des habitats collectifs, et valoriserons les multiples initiatives territoriales (Partie 2).
  • Puis, nous explorerons les différents modes de vie des personnes âgées et comment gérer son énergie grâce aux habitudes de vie pour cultiver sa vitalité afin de consommer de l’énergie (l’alimentation), en dépenser (l’activité physique) et en récupérer (le sommeil) (Partie 3).
  • Également, concernant la relation au temps et les activités du quotidien, pour accompagner les fins de carrières et la substitution des activités de loisirs constructifs ou d’engagement dans la cité (Partie 4).
  • Évidemment, vieillir heureux implique de s’interroger sur comment enrichir la vie sociale des aînés. Il s’agit de lutter contre le risque d’exclusion et de solitude et inciter à prendre soin de la qualité des relations intimes ou aidantes et renforcer ce lien aux aînés grâce aux commerces et services de proximité ou les multiples initiatives intergénérationnelles (Partie 5).
  • Enfin nous proposerons une vision positive de la vieillesse, centrée sur les avantages de ce nouvel âge d’or en termes de perceptions positives, de sagesse et lucidité des dernières années, de stratégie d’intelligence émotionnelle, de renouvellement du sens et de l’importance du sentiment d’utilité et d’appartenance ou encore des mécanismes pour apprivoiser la mort et mieux vivre au présent le potentiel des richesses de cet âge. (Partie 6).
  • Vous pouvez d’ores et déjà consulter l’étude de l’Observatoire Spinoza, en cliquant ici.
VIEILLIR HEUREUX, UN DÉFI À RELEVER ENSEMBLE  Une nouvelle étude de l’Observatoire Spinoza

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