Ma grand-mère maternelle s’appelait Marie Thérèse Flourens

Publié le par Or gris : seniors acteurs des territoires, dans une société pour tous les âges

Parmi tout ce qu’elle nous a transmis, la mémoire de Gustave Flourens était une des plus fortes et avait dans son cœur une place particulière.

Marie Thérèse Flourens née en janvier 1897, nous parlait avec enthousiasme de ce parent, Gustave Flourens : Le chevalier rouge, héros de la Commune, très populaire à l’époque, tué le 3 avril 1871, d’un coup de sabre par un capitaine versaillais auquel Thiers donna la légion d’honneur …

Petits enfants, nous avons tous été pour la Commune, évidemment.

Vive les grands-mères !!!. 

Ce n’étaient pas nos livres d’histoire qui nous en parlaient : les deux lignes consacrées à la Commune dans nos manuels scolaires ne parlaient que des pétroleuses, furies ayant embrassé Paris. Un grand silence…

Les positions de la famille étaient d’avis opposés, conflictuels. Mémé nous défendait les siens avec vigueur.

On retrouve ces oppositions aujourd’hui, avec des refus violents aux manifestations pour le cent cinquantième anniversaire : pas de commémorations…

En 1971 pour le centenaire, nous avons parcouru Paris avec à la bouche, toutes les chansons de « La commune en chantant » transmises par Armand Mestral, Francesca Sonneville et Mouloudji…Il m’en souvient ; c’était une époque où on chantait bien dans les manifs ! les chansons sont belles, je les chante encore…

Pour honorer Mémé, ma grand-mère, nous suivrons La balade Gustave Flourens le mercredi 28 avril, partant de l'Église Saint-Jean-Baptiste de Belleville. https://faisonsvivrelacommune.org/evenement/balade-gustave-flourens/2021-04-25/

Allez voir sur ARTE le film, « Les Damnés de la Commune », réalisé à partir des 3 ouvrages de Bande Dessinée de Raphael Meyssan : https://www.arte.tv/fr/videos/094482-000-A/les-damnes-de-la-commune/

Lisez « Les Damnés de la Commune » de Raphaël MeyssanRoman graphique en trois parties (Éditions Delcourt, 2017-2019) ; Entièrement réalisé avec des gravures de l’époque, ce roman graphique raconte l’épopée des communards et retisse les fils de notre histoire.

Allez voir l’exposition "Les damnés de la commune" à l’espace Beaudoin dans le 20° arrondissement https://www.meyssan.com/a144       

Odile Plan dans Or Gris avril 2021                  

Ma grand-mère maternelle s’appelait Marie Thérèse Flourens

« Les Damnés de la Commune » de Raphaël Meyssan

Roman graphique en trois parties (Éditions Delcourt, 2017-2019) ; Entièrement réalisé avec des gravures de l’époque, ce roman graphique raconte l’épopée des communards et retisse les fils de notre histoire.

                                   Première partie : À la recherche de Lavalette

                                   « Qui est Lavalette ? Il a habité mon immeuble, il y a un siècle et demi, en pleine Commune de Paris. Je suis parti à la recherche de ce voisin communard, guettant ses traces dans de vieux livres et des archives endormies. Dans mon enquête, j’ai croisé Victorine.

Son témoignage bouleversant m’a accompagné, me dévoilant peu à peu les années de tourments qui ont conduit à la révolution de 1871. »

                                   Deuxième partie : Ceux qui n’étaient rien

                                   « Mars 1871. La Commune de Paris est proclamée devant l’Hôtel de Ville. Une étrange révolution débute dans laquelle ceux qui prennent le pouvoir commencent par le rendre en                                         organisant des élections. Personne n’imagine que tout finira dans un bain de sang soixante-douze jours plus tard… »

                                   Troisième partie : Les orphelins de l’histoire

                                   « Ils ont eu soixante-douze jours pour renverser l’histoire. À présent, Victorine, Lavalette et les communards affrontent une armée. La Semaine sanglante a commencé. »

                                   (Éditions Delcourt, novembre 2017, mars 2019 et novembre 2019 - respectivement 145, 144 et 176 pages)

Vous pouvez aussi retrouver les albums de Tardi et Vautrin " Le cri du peuple";

3 volumes de 2001 à 2003

Or Gris vous intéresse ?

Or Gris a besoin de vous…alors, à votre bon cœur …

Aidez-nous à continuer…

                                             

Adhérez ou faites un don 

La pandémie a réduit les interventions et les ressources de manière drastique.

 Or Gris, 90 Boulevard Beaumarchais, 75011 Paris ( voir dans Pages, le bulletin d’adhésion ; chèque à l’ordre Or Gris, Banque Postale N° 6371240S020 Paris ou virement FR32 2004 1000 0163 7124 0S02 029 SSTFRPPPAR 

Publié dans Culture, Inter Génération

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article