Âge et Vie, "Voir grand tout en restant petit",

Publié le par Or gris : seniors acteurs des territoires, dans une société pour tous les âges

"Voir grand tout en restant petit", telle pourrait être la devise d’Ages&Vie ! l’organisation n’a en effet jamais touché à l’essentiel : la colocation à 7, le coeur du concept Ages&Vie. Petit espace à dimension familiale où chacun peut librement organiser sa vie, avec toute l’aide nécessaire, dans un cadre convivial. Chaque maison Ages&Vie reste ancrée sur son territoire, ouverte sur l’extérieur, accueillante pour la famille et les amis. Le réseau se développe et se professionnalise, mais l’état d’esprit initial demeure.

Un nouveau domicile conçu pour 7 ou 8 personnes âgées seulement, qui y trouvent, auprès d’auxiliaires de vie présentes 24h/24h, les services leur permettant de continuer à vivre le plus normalement possible.

Le cadre de vie à taille humaine est apaisant, sécurisant, convivial et intergénérationnel (le personnel dispose de logements au sein du bâtiment).

ÂGE ET VIE, UN RÉSEAU EN FORT DÉVELOPPEMENT

Depuis la première maison ouverte à Montfaucon (Doubs) en 2008, le concept Âge et Vie a fait beaucoup de chemin ! Ages&Vie s’étend aujourd’hui sur 5 départements de la grande région Bourgogne - Franche-Comté : A ce jour près de 400 personnes (88 ans en moyenne) sont hébergées et accompagnées dans nos colocations, en Bourgogne Franche-Comté et dans les Vosges. En 2023, ce sera plus de 300 colocations dans toute la France, offrant plus de 2400 chambres et permettant la création de 1000 emplois directs.

Le principe fondamental du dispositif Ages&Vie est l’ouverture sur l’extérieur et le maintien d’un cadre de vie le plus normal possible. Quelques mois après l’apparition du coronavirus, nous sommes convaincus que notre dispositif mêlant architecture bienveillante et organisation à taille humaine (seulement 7-8 chambres dans une colocation) est un choix optimum ; une solution qui protège sans isoler.

L’ambition est aujourd’hui d’étendre le réseau Ages&Vie à l’échelle nationale, afin d’apporter à chaque territoire la solution que tant de personnes âgées attendent.

Il y a sans doute une maison Ages&Vie près de chez vous ! allez voir sur le site

https://www.agesetvie.com/-Qui-et-ou-sommes-nous-.html

Âge et Vie, "Voir grand tout en restant petit",

Et pour aller plus loin, voici l'édito de la dernière lettre de Âge et Vie

Infolettre AGES et VIE ( mars 2021)« HABITAT INCLUSIF EN PRATIQUE », l'édito par Simon Vouillot.

Il est enthousiasmant de rappeler que l’habitat inclusif peut être une vraie alternative à l’Ehpad. Qu’il peut accueillir des personnes âgées même très dépendantes et répond autant à l’enjeu d’augmentation de l’espérance de vie qu’au souhait de nos concitoyens de vivre chez eux jusqu’au bout ! 

Aujourd’hui, vieillir et mourir chez soi est à la portée de la plupart des citoyens. La fin de vie à l’hôpital ou en Ehpad n’est pas une fatalité. Avec un bon accompagnement humain et un logement adapté, beaucoup est possible. 

La crise sanitaire a renforcé la certitude que le logement peut se substituer à l’institution. 

Tous les signaux sont au vert : 

· La télésanté a fait des progrès prodigieux. Le nombre d’actes a été multiplié par 50 entre 2019 et 2020, 

· L’hospitalisation à domicile s’est développée,

· Les services d’aide à domicile ont tout fait pour maintenir leur service malgré des conditions de travail dégradées.

Oui. Nous pouvons permettre à beaucoup de citoyens qui le souhaitent de vieillir chez eux ! 

À condition de sortir des sentiers battus… car les chiffres sont têtus. 

Un bon accompagnement humain à domicile pour un GIR 1 ou 2 coûte très cher. Dans certains cas, le domicile peut même devenir un lieu d’isolement, de confinement. 

Et un logement adapté n’est pas toujours possible. Inutile d’installer un lit médicalisé et une douche sans ressaut dans un T3 situé à un quatrième étage sans ascenseur ou dans une ferme isolée du Cantal ! 

Rien ne permet d’affirmer que nous pourrons adapter les quelque 28 millions de logements privés qui ne le sont pas encore. La réponse à l’enjeu du « maintien à domicile » réside dans l’adaptation de ce qui est adaptable et dans la création d’alternatives à ce qui ne l’est pas. 

Dans l’hypothèse d’un maintien au domicile « historique », ce qui pêche, c’est le coût du personnel, l’adaptabilité de l’habitat et sa situation sur un territoire inclusif ? 

Trois freins auxquels l’habitat partagé et accompagné apporte une réponse. 

· L’aide mutualisée devient tout à fait abordable, 

· Le projet de vie commune prévoit la perte d’autonomie des colocataires, 

· Les logements sont spécifiquement construits à cet effet et situés dans des quartiers propices au mieux vieillir. 

Nous, acteurs de l’habitat inclusif, avons déjà parcouru un long chemin. 

Nous avons obtenu la reconnaissance du modèle par la loi Elan. Nous avons bénéficié d’une analyse profonde et complète par messieurs Piveteau et Wolfrom dans leur rapport de juin 2020. Le gouvernement vient de confirmer la création d’une aide à la vie partagée destinée à promouvoir la création de nouveaux habitats.

Nous n’aurons sans doute pas de loi Grand Âge, certes, mais au moins cette réflexion aura-t-elle contribué à la reconnaissance de l’habitat inclusif et à la consolidation d’un dispositif favorable à son expansion. Les pouvoirs publics ont compris l’enjeu, et cherchent à la développer.

Nous pouvons donc dire que nous sommes sur la bonne voie. 

Nous sommes récompensés dans notre engagement, et chaque jour plus de promoteurs qui acceptent de porter le flambeau avec nous. Cette multitude de propositions permettra de démocratiser le modèle et démontrer sa valeur. 

Cette lettre qu’Ages&Vie vous propose chaque mois, c’est à cela que nous voulons la dédier. 

Donner à tous les promoteurs de l’habitat partagé/inclusif les outils, les arguments et les clés pour persuader plus de citoyens que nous ne proposons pas une alternative à quelque chose, mais une autre façon de penser le bien vieillir à domicile.

 
 

 

 

 

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