L’appréhension du temps chez les seniors

Publié le par Or gris : seniors acteurs des territoires, dans une société pour tous les âges

Le 13 octobre 2016, Or Gris a conduit un word café sur  : 

« Réorganisation des temps et des espaces dans le passage à la vie de retraité… » introduit par une intervention de Mélissa Petit

Le passage à la retraite amène des modifications importantes dans l'organisation des temps, l'utilisation des espaces. Cela touche les temps personnels, de couple, familiaux, d'activités et de loisirs, passant d'un temps cadré par les rythmes professionnels à la libre maitrise de ses temps ; Cela concerne les espaces privés et publics, du domicile à l'espace social, la mobilité et la possibilité de découvrir le monde…

Élisabeth Caillet nous livre ses réflexions sur le thème.

Le passage à la retraite transforme la perception que l’on a du temps qui passe : certains ressentent un vide et une lenteur du passage du temps ; d’autres encore ressentent une accélération impressionnante. Je m’interroge sur cette expérience contradictoire, ses raisons d’être, ses particularités.

On sait depuis longtemps (en particulier depuis les travaux d’Halbwachs sur les cadres sociaux de la mémoire, 1925) que le sentiment du temps réside dans le rapport que l’individu entretient avec la société dans laquelle il vit. On sait également que les structures temporelles ont évolué profondément : Dans son livre, Accélération. Une critique sociale du temps[1], Hartmut Rosa propose de distinguer quatre formes de structures temporelles :

- les sociétés simples ont une conscience occasionnelle du temps (« maintenant »/ « pas maintenant », par ex. la cloche du village).

- les sociétés fortement hiérarchisées qui ont une conscience du temps cyclique (« avant » et « après » sont structurellement identiques »).

- les sociétés différenciées des temps modernes ont une conscience du temps linéaire et imaginent une fin historique (passé, présent et futur : par ex. christianisme et marxisme).

- les sociétés modernes avancées conçoivent un temps linéaire à l’avenir ouvert (issue incertaine).

Nous nous situons donc aujourd’hui dans une structure temporelle collective qui, bien que caractérisable comme société moderne avancée, conserve des moments d’expériences relevant des autres structures.

Si l’on regarde de façon fine les différentes occasions dans lesquelles nous faisons l’expérience du temps qui passe, il est intéressant de distinguer (toujours avec Rosa) entre le temps de la vie quotidienne, le temps de l’existence individuelle et le temps de l’histoire collective.

L’articulation entre ces trois temps se fait en des points nodaux collectivement repérés (que Rosa désigne comme le temps sacral) : les grandes fêtes culturelles (dont le fêtes religieuses), les périodes de vacances, les élections, le changement d’heure, les anniversaires familiaux, les mariages et les enterrements, les bilans, les vœux de début d’année, les déclarations d’impôts, les spectacles (vernissages, concerts,…)… Il y a « crise du temps » lorsque cette articulation se fait plus rarement et plus difficilement. La diversification culturelle des sociétés dans lesquelles nous vivons multiplie ces points nodaux et en même temps les restreint à des groupes à la fois plus nombreux, plus petits et plus labiles.

On peut ainsi se poser la question de savoir si les distorsions que peuvent rencontrer les seniors pour effectuer cette articulation ne sont pas plus fortes que lorsqu’on est dans la vie active. C’est du moins l’hypothèse que je formule. Pourquoi ? Les seniors sont sans doute, dans nos sociétés « développées », moins inscrits dans les relations sociales qui articulent la vie quotidienne à l’existence individuelle et à l’histoire collective.

La question de l’accélération exige de recourir encore à d’autres concepts : de façon générale on s’aperçoit que l’accélération vient de la sensation d’un déficit de ressources temporelles alors que ce devrait être le contraire, puisque la modernisation diminue le temps à produire ou à faire quelque chose (le ménage, la cuisine, voyager, communiquer…). Cette contradiction vaut pour tout le monde mais plus encore pour certains moments de la vie des seniors.

Autres approche encore : Rosa décrit la transformation des structures temporelles elles-mêmes en les faisant dépendre de quatre processus distincts :

  • Ceux qui concernent les structures de la société : où la différenciation croît au point de devenir désintégration.
  • Ceux qui concernent la culture d’une société : où la rationalisation conduit à la perte du sens.
  • Ceux qui concernent la personnalité de chacun : où l’individualisation devient massification.
  • Ceux qui concernent les relations de la société avec la nature : où la domestication devient risque de catastrophe écologique.

Ces processus d’évolution transforment l’évolution elle-même en son contraire: plus elle accélère plus elle se pétrifie, tombe dans son contraire. Pensons aux roues d’une voiture qui lorsqu’elles sont filmées semblent, au-dessus d’une certaine vitesse de rotation, tourner à l’envers[2].

Dans notre société hyper accélérée, les trois types d’accélération (technique, rythme de vie, vitesse des transformations sociales et culturelles) se renversent en leurs contraires. Pire encore, leur décélération n’est pas synchrone.

L’accélération que tout le monde éprouve est donc évidemment ressentie aussi par les seniors. Mais en plus ils éprouvent les distorsions explicitées supra. Cette combinaison indique les difficultés qui leur sont spécifiques et qui font alterner des moments de suspens du temps et d’autres d’accélération encore plus rapide.

A vérifier dans l’expérience de chacun.

Elisabeth Caillet-2017 


[1] La Découverte-Poche- 2013

[2] http://expliquenoussimplement.blogspot.fr/2010/01/tonton-pourquoi-les-roues-des-voitures.html

Annexe : Compte rendu de la journée Or Gris du 13 octobre 2016 à Paris

« Réorganisation des temps et des espaces dans le passage à la vie de retraité… »

Le fait d'être à la retraite amène des modifications importantes dans l'organisation des temps et l'utilisation des espaces. Que ce soit les temps personnels, de couple, familiaux, d'activités sociales ou de loisirs : il faut passer d'un temps cadré par les rythmes professionnels à une organisation nouvelle des temps et des espaces, dans les domaines privés et publics, au domicile ou dans l'espace social, resserrer son chez soi ou découvrir le monde…

Mélissa Petit présente la problématique mise en avant dans son dernier ouvrage :

On évoque bien souvent les plus de 60 ans comme un groupe d’âge homogène. Or, l’âge ne confine pas forcément à des pratiques spécifiques. Il convient de garder à l’esprit la diversité des profils de ce groupe. En effet, ce sont aussi des aspirations de vie, des personnalités, des compétences mises en avant, des modes de vie, des critères de genre, de santé, de finance, et même de lieu de vie qu’il est important de prendre en compte lorsque l’on parle des plus de 60 ans.

Ici, nous évoquons la population des jeunes retraités : Enfants du baby-boom, ils aspirent à vivre le plus possible selon leurs envies, leurs choix. La retraite est perçue comme un temps de liberté, sans contrainte. Ils participent à une multiplicité d’activités : bénévolat, travail, familial (notamment auprès des petits-enfants et des parents âgés), loisir, etc.

L'objet des échanges est donc la période du passage de l'activité professionnelle à la retraite (active).

Qu’est-ce que chacun met en place comme organisation de la vie à la retraite, une fois dégagé des obligations professionnelles ? Lors de la vie active, le travail induisait des structurations obligatoires auxquelles l’individu ne pouvait pas déroger. Or, à la retraite, l’individu bénéficie, a priori, d’un temps totalement libre de contraintes professionnelles et, de fait, d’horaires ou de responsabilités. Dans nos entretiens, nous avons entendu à plusieurs reprises, que le temps manquait considérablement lors de la vie professionnelle. L’arrivée à la retraite est alors vécue comme une période de temps choisi, instaurant un nouveau rapport au temps, plus libéré. L’entrée à la retraite implique donc une réorganisation des temps sociaux, qui ne se concrétise pas de la même manière pour chaque individu. En effet, la retraite n’est pas forcément un seul temps de vie, comme on pourrait le penser de prime abord, mais peut devenir pour certains, une multiplicité des possibles.

4 profils types sont identifiés dans l’ouvrage "Les retraités : cette richesse pour la France" :

- L’hédoniste : Ego est au cœur de l’organisation et se trouve être l’élément structurant de l’emploi du temps en choisissant d’agencer ses goûts, ses rêves, ses activités créatrices autour de lui-même.

- Le mono-polaire : L’individu organise de manière hétéronome son temps à destination d’une activité, auquel il attribue une signification importante (famille, bénévolat, travail). Le but inhérent à cette forte implication vers une seule activité est de contribuer à pallier la perte de l’identité professionnelle.

- L’équilibré : La retraite devient le temps de la quête d’un équilibre entre la sphère publique (bénévolat, travail) et la sphère privée (famille, activités personnelles). La diversité anime ces retraités, maîtres de leur temps, qui cherchent à participer de diverses manières au monde social.

- Le surbooké : La retraite est avant tout vécue comme une crise, et face à la peur du vide temporel, le retraité surbooke son agenda. Cette crainte de ne pas savoir comment aménager son temps domine et le contraint à accepter toutes les activités qui lui sont proposées et donc de suivre les impératifs temporels d’instances extérieures (famille, bénévolat, travail).

 

Travaux en World café

On commence par un tour de table et chacun se présente en quelques mots. Puis on se répartit en trois tables et les participants changent de table à chaque question. Chaque table a un animateur et nomme un « écrivain public » qui note ce que le groupe trouve d'important.

Question 1) Pourquoi vous êtes-vous présentés de cette manière et que pensez-vous des présentations des autres ?

Chacun cherche d’abord à justifier ce qu’il – elle a dit pour se pésenter, mais ce n’est pas facile de dire pourquoi on a dit une chose plutôt qu’une autre. En fait les gens se sont présentés par rapport à la retraite, peu par rapport à leurs goûts, leurs hobbies, leurs loisirs. Plus d’allusions au travail professionnel qu’à la vie familiale. Cependant la présentation était tournée, en majorité, vers l’avenir. Personne n’a vraiment critiqué les autres, l’atmosphère était plutôt vers l’écoute. Il y avait une grande diversité de participants ; ils se sont présentés avec sincérité, et intérêt de tous envers tous…Les hommes ont été plus longs que les femmes ; il y avait beaucoup d'enseignants et de personnel éducatif…

Idées maitresses et échanges :

  • L'arrivée à la retraite, c'est d'abord un grande impression de Liberté : Se donner la possibilité de choisir avec du recul, de continuer à construire, de prendre le temps. La liberté de dire l’essentiel, de poser le vrai, l'envie de dire l’essentiel. On n'a rien à prouver, mais envie d'échanger, d’aider, de contribuer. Il n'y a pas de recherche de performance, on a rien à prouver, on est soi grâce aux autres, à l'écoute de tous
  • La place du couple et de la famille est essentielle : retraite partagée avec son conjoint, chacun peut avoir ses activités propres, mais avec un risque de retour au statut de femmes au foyer !!… Il y a faut réinventer le couple.( préparer sa retraite à deux pour la vivre à deux)
  • Et aussi un investissement familial sous-estimé contraignant et "normal" (c’est un devoir social). La prise en charge des parents une contrainte choisie, et celle des petits enfants un plaisir assumé…
  • Comment rendre visible cet investissement familial ?
  • Ce qui marque, c'est l’engagement des uns et des autres…Pour la majorité des participants, la retraite c'est l'envie, le plaisir de transmettre quelque chose de positif, valorisant socialement ; partager collectivement ses compétences dans des domaines variés, pour une utilité sociale et professionnelle, et aussi pour la création, qui permet de sortir, de donner, de recevoir…
  • Le retraité a conscience de son utilité sociale (et professionnelle), il veut s’occuper des autres pour mieux vieillir soi-même. Pour lui et avec les autres, continuer à construire : par souci de soi-même, on s’occupe des autres
  • C'est là ou il risque d'être pris par les contraintes liées à l'engagement, mais il est important de prendre le temps, - attention à l'agenda trop rempli- place de l'organisation et de l'anticipation, rester et/ou reconstruire des réseaux
  • Pour tous, l'essentiel est de continuer à construire sa vie
  • Mais les participants ont bien le sentiment de ne pas être un échantillon représentatif. Où sont les autres, s’expriment-ils ? dans quel espace ? Comment les rejoindre et faire avec eux ?
  1. Question 2) : retraite : continuité ou rupture « Times are changing »

La deuxième question demandait une attitude constructive. Après l’activité professionnelle, la retraite a été ou est un moment où on pense que beaucoup de choses sont possibles, où on est persuadé de pouvoir choisir, qu’on est débarrassé des contraintes de toutes sortes. Mais pour exercer une nouvelle activité, il faut des lieux : les groupes se sont penchés vers des concepts actuels : le co-working…. Initialement prévu pour démarrer ou tester une activité nouvelle, terme plus évocateur que la « couveuse ». Le terme laisse aussi penser que des activités à la retraite peuvent se mélanger avec des entrepreneurs….

Les mots choisis laissent aussi penser que des nouveaux retraités se sentent un peu perdus, ils ont besoin d’être accompagnés afin de voir ce qui dans leur vie leur permet de penser qu’ils vont pouvoir se lancer…

Et puis la retraite c’est à nouveau un temps où l’on pourra se consacrer à la famille…. Comment consolider le couple maintenant que l’on va se trouver souvent en tête à tête… et puis il faut s’occuper des parents âgés, parfois malades…. Et des petits enfants, si les enfants se sont laissés débordés !

Idées maîtresses et échanges :

  • Liberté de choisir son temps, son espace, être avec les autres, créer en Co-working
  • Voir son parcours de vie, faire un bilan d’orientation-accompagné-, chercher un équilibre…
  • Importance de la famille

On peut ne pas avoir envie d’arrêter un boulot intéressant ; L’expertise s’use vite, pas la créativité…

On a la liberté de choisir son activité d'organiser son temps (quid des revenus insuffisants ?), mais attention au surbooking du trop d’activités, même si le champ s'élargit et si on peut travailler à son rythme.

On peut choisir son Habitat, choisir son espace : Paris ? Campagne ? Ailleurs ? Où suis-je le mieux ?

Il y a recherche et/ou création de lieux intergénérationnels (activités ou travail… co-working)

Famille : Importance de s'organiser avant la retraite, négocier avec le conjoint : faire ensemble ou pas, activités et engagements… pour l'utilisation des temps et des espaces (privés et sociaux)

Visualiser une représentation de l'investissement des affaires familiales : Les parents (On devient « parent de ses parents » avec sa fratrieÞcontrainte et partage des tâches), la transmission, les choix à faire (maison etc…), les enfants et petits enfants,

Bilan, orientation, compétence, (être coaché)

Ce serait le moment de faire un bilan de compétences et d'orientation pour construire un/des projets

Le temps de la retraite est un moment de bilan et d’ouverture. L’objectif reste l’épanouissement mais non plus dans un seul domaine, comme l’épanouissement professionnel, dans tous les domaines possibles, au service de tous.

L'objectif premier est de se faire plaisir et aussi d'agir au service de tous, mais maintenant, je suis libre de mes choix, je choisis mes activités en fonction de qui je rencontre et des opportunités

Il n’y a pas de « petites activités », on s’enrichit de manière aléatoire

Rupture dans l’organisation du temps, libéré des contraintes professionnelles, mais s'en donnant d'autres…

C'est aussi poursuivre la recherche d’un équilibre : corps, cœur, esprit.

Mais il y a peu d’espaces pour échanger au début de la retraite, pour échanger ou réfléchir sur les débuts de la retraite, (sauf Or Gris)

D'ou l'importance d'être accompagné, d’y voir plus clair avant de s’engager, ne pas s’occuper pour s’occuper .

Il faudrait de vrais bilans d’orientation préalables au passage à la retraite, prendre le temps de regarder son parcours de vie, de se donner des objectifs.

Beaucoup d’individus ont des talents, des richesses non exploitées, qui seraient d'une vraie utilité sociale

Question 3) qu’est-ce que vous appréciez dans vos activités actuelles par rapport aux activités précédentes ?

La troisième question, est dans l’action : maintenant, à la retraite, comment gère-t-on sa nouvelle activité ? Comment la choisit-on ? Comment refuse-t-on ce que l’on n’a pas envie de faire ?

Au début on est dans tous les bons côtés de cette nouvelle situation. En pleine découverte, on s’imagine que l’on va avoir du temps à se donner, à donner à la famille, à donner aux autres.

Souvent on recommence à choisir, à « organiser » sa nouvelle vie… souvent à croire que l’on peut tout faire, parfois à avoir peur de s’engager, de peur d’être dépassé…

Se rendre aussi compte qu’une retraite qui permet ces choix, ces questions, ces réalisations, est une retraite de privilégié. Dans beaucoup de professions, il n’y a pas vraiment de retraite suffisante pour vivre… et puis souvent, à la campagne, on était femme de paysan, artisan, profession libérale, ou bien le conjoint est parti, alors on n’a pas grand-chose pour vivre.

Les idées qui ressortent :

  • La disparition du stress, moins fatigué, fin de la compétitivité,
  • La retraite permet de changer de vie, d’élargir les champs, de continuer à évoluer, des découvertes, d’avoir le temps de… faire le bilan, s’ouvrir…
  • Choisir, organiser, réaliser une passion…
  • Etre disponible pour les autres, partager et transmettre, mettre ses acquis au service des autres…
  • La retraite des privilégiés

La disparition des pressions professionnelles : le stress professionnel, la quête de performance et de la compétitivité. Redécouverte de l’écoute, de la bienveillance et de l’insouciance, de la liberté, de la créativité. On est moins fatigué, c'est plus aisé d'être en bonne santé mentale et physique

La retraite permet de changer de vie, c’est l’aventure…Un élargissement des champs d’activité et des domaines de connaissance ; avoir connu les évolutions sociales, sociétales ; avoir suivi au gré, se laisser porter.

C'est avoir plus de temps pour réfléchir mettre les choses à plat, (avec les petits enfants sur des questions qu’on ne se posait pas avec les enfants).

La retraite, c'est le resserrement des liens familiaux ; c'est avoir d’autres relations avec son partenaire (ou pas), c'est continuer à évoluer avec les petits enfants

La disponibilité pour des activités bénévoles (Mais : le financement des associations est de plus en plus difficile ; Le bénévolat a-t-il vocation à remplacer les services publics ? )

Transmission et partage sont vitaux pour l’humanité : Redonner ce que l’on a reçu, c’est possible et c’est le moment.

Nous, on est privilégiés !! Comment partager nos privilèges (sécurité financière, liberté de choix…) y compris de façon intergénérationnelle. Quid pour améliorer les petites retraites … la retraite n’a pas le même sens pour tout le monde; Choisir son activité un luxe

Prendre soin de soi c’est aussi prendre soin des autres et de la planète

Il faudrait commencer sa vie par la retraite… si jeunesse savait, si vieillesse pouvait…

Comment partager nos privilèges (sécurité financière, liberté de choix…) y compris de façon intergénérationnelle

Points qui ressortent :

Les 55 / 75 ans : La tranche d'âge dont on ne parle pas dans les politiques et les discours publics, qui doit se démerder, qui n'est pas pris en charge, mais qui fait, qui agit

La demande d'un bilan avant la retraite

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